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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 06:09

Premières plongées sur le continent américain et nous nous couchons avec de très belles images en tête.


Les plongées se font sur les côtes d’une île paradisiaque, Isla Coronado. Les lions de mer se prélassent sur des rochers usés par les vagues tandis que les touristes profitent des plages de sable blanc et des eaux turquoisissimes (pardon pour ce barbarisme, mais après un mois de séjour au Mexique, les habitudes linguistiques locales commencent à rentrer…)


         

Notre première plongée nous donne à voir deux lions de mer nageant à toute vitesse sous nos yeux, un tombant aux couleurs vives baigné par le courant. Quarante minutes de bonheur et même pas froid ! Il faut dire que nos dernières plongées se sont faites en Bretagne… Quel contraste ! Ici, combinaison 5mm et bronzette sur la plage…


Notre seconde plongée se place sous le patronage de quelques dauphins au loin. Malheureusement ils ont mieux à faire et nous nous passons d’eux pour faire une plongée – rocher, concept cher à Etienne. Il faut dire que nous étrennons notre appareil photo et notre biologiste s’en donne à cœur joie !

    

Identifications requises pour les "trucs" suivants :

- ce serait un concombre de mer. Personnellement, il me semble voir Maman Alien... Et la photo ne montre qu'une partie de cet Objet non identifié !



- Etienne pense à une sorte d'oursin --- voir les commentaires supplémentaires ici.


    


... et juste pour le plaisir...



Enfin, pour nous reposer, une baignade dans les eaux pures d’une belle plage, entre montagnes et ciel bleu. Nous travaillons notre bronzage et je me fais des "potes" !

    

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 00:41

Après notre nuit à Pichillingue, nous décidons de partir de bonne heure : lever difficile à 7h30, rangement des affaires, petit-déjeuner avec les restes de la veille et nous voici à attendre le bus annoncé pour 10h. Oui, nous avons fait vite pour nous préparer ce matin-là !

10h30 et toujours pas de bus. Nous décidons de faire du stop : une feuille de papier A5, un marqueur noir, le temps d’écrire « La Paz » et hop ! La première voiture qui passe nous emmène. Voiture… plutôt un vieux tacot, mais ici au pays des tacos – vous savez, cette galette de maïs – tout roule…

Départ de La Paz pour Loreto, 350 KM vers le nord : 5 heures de trajet et pour nous tenir compagnie, de magnifiques paysages caillouteux aux cactus et arbustes secs sur fond de belles montagnes...


Des routes toutes droites sur des kilomètres, comme dans les films américains et au bout quelques bons virages négociés à 30 km/h pour descendre vers la ligne droite suivante.



En mission à San Javier
Le lendemain, petite excursion improvisée vers San Javier, une mission perdue dans la montagne. Environ 35 km à parcourir, le problème : pas de bus. Nous décidons de renouveler nos aventures d’autostoppeurs…


Cinq petits kilomètres de marche en plein soleil pour rejoindre la route ad hoc mais les voitures se font attendre… Qu’à cela ne tienne, petit déjeuner à l’ombre d’un arbre, cela en fera bien arriver une. La première est la bonne et nous voici partis vers la mission. Trop cool le stop ici.

30 km, 1 heure, la moitié de route goudronnée et le reste de terre et de pierre. Les gens, adorables, nous indiquent les highlights de la région : peintures rupestres sur la gauche, pétroglyphes sur la droite, petit arrêt photo … Les paysages sont superbes et en plus il y a la clim. dans la voiture…



Arrivée enfin à San Javier, jolie petite mission fondée en 1699 par les Jésuites.


Un peu plus loin, des oliviers très très vieux...


Il fait tellement chaud, nous achetons un refresco (comme son nom ne l’indique pas, c’est une boissons sucrée du genre Coca Cola ou Fanta…) dans le restaurant du village. Le patron vient discuter avec nous tout en nous offrant une mangue cueillie dans son jardin, un Pitaya (le fruit d’un cactus), cueilli dans la montagne – délicieux ! Et pour finir, il nous trouve un pick up pour redescendre vers Loreto… Un barjot qui roule à 70 km/h sur un chemin très très caillouteux. J’essaye tant bien que mal de faire des photos et des films de ces beaux paysages, pas facile…



Il nous dépose sur le site des peintures rupestres, une jolie oasis au milieu du désert de la montagne.


P
our couronner la journée, une petite promenade au milieu des palmiers, une baignade dans la rivière et la surprise ?! Chez nous l’eau des torrents de montagne est froide, ici l’eau est à 33°C !!!

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 02:04

Nous venons de passer deux jours très sympathiques à Guadalajara (état de Jalisco) chez Prisca et Mélodie, Couchsurfeuses confirmées.



La ville est jolie, avec notamment l’Instituto Cultural Cabañas, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un ancien orphelinat qui compte 23 patios où les fontaines chuchotent pendant que les arbustes s’épanouissent dans une atmosphère paisible.


La chapelle est décorée de fresques d’Orozco et attire les foules : l’artiste a déployé des prouesses techniques et optiques pour compenser l’arrondi des plafonds et de la coupole.



Sur le zocalo, la cathédrale jouxte le Palacio de Gobernio avec des murals… d’Orozco.
Un guide nous propose ses services et commente les fresques dans un sabir mi-français, mi-espagnol, mâtiné de quelques mots d’anglais. Il propose également des visites en russe ou en japonais. Cela doit être quelque chose !


Le jour de notre départ, nous prenons un combi pour rejoindre la central de autobuses.

Admirez la décoration des rétroviseurs !

 



Il est presque 10 heures du soir et il y a plus de bus que de clients... Commence une course poursuite sur le périphérique : c’est à qui passera devant pour ramasser les rares passagers aux arrêts. Notre chauffeur joue des vitesses, fait abstraction des irrégularités du sol ou des topes pour finalement faire une queue de poisson à l’un de ses collègues.


Avec nos gros sacs, nous nous sommes installés sur les sièges du fond. Nous tressautons en rythme sur le macadam pommelé. Il ne manque que le costume Orangina et une caméra : la nouvelle campagne de publicité est toute trouvée !

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 06:20

Au Mexique, il est amusant d'observer un Mexicain aux abords d'une église. Il se signe, entre très souvent pour dire une prière - ou pour s'abriter de la pluie ! - puis s'en va.



Le rapport des Mexicains avec la religion est vraiment différent de ce que nous pouvons voir en France. Lors de la fête du barrio La Magdalena à Uruapan, la fanfare a accompagné les porteurs de toritos (des taureaux de papier équipés de fusées et pétards en vue du feu d'artifice de la soirée) jusque dans l'église. Essayez de prier avec des cuivres qui vous soufflent dans les oreilles ! Certaines boissons qui coulaient en abondance ce jour-là devaient aider les fidèles à la concentration...



Egalement, les personnes portent des fleurs ou des ex-votos à leur saint préféré. Ici, une nuée de cadenas offerts en dévotion à Saint Ramon...



Je n'ai jamais vu d'églises aussi fleuries, avec jusque 20 bouquets décorant les autels principaux et secondaires.

Les enfants sont juchés sur les autels, devant la statue d'un saint, pour être immortalisés sur pellicule.

Les messes remplissent les églises à chaque heure du jour (parce qu'il y a des messes à 7, 9, 10, 11, 12 heures, etc.) et ce tous les jours.

Les chapelets sont encore fabriqués en or ou en argent et sont portés quotidiennement en tour du cou. De nombreuses boutiques sur le zocalo à DF proposent des pendentifs à caractère religieux, sertis de diamants, comme ce médaillon représentant la Cène.



Les séminaires font de la publicité grand format sur le périphérique ou dans les églises et prêchent pour leur clocher. Il est d'ailleurs très savoureux d'admirer ces publicités... et il me semble que ces jeunes postulants doivent inspirer des idées pas très catholiques aux jeunes filles...

 

 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 15:37
Nous rentrons de quelques jours passés sur la côte pacifique, entre Lazaro Cardenas et Manzanillo. Trois plages pour goûter les vagues de l'océan et vivre en vrais routards, sous la tente !

Pas d'Internet ni d'eau courante donc, mais le sable qui colle à la peau et la chaleur moite à chaque heure du jour et de la nuit. Nous nous répartissons les tâches : j'aime beaucoup ce sable noir très fin, mais pas soudé à ma peau ; Etienne peste contre la chaleur qui trempe draps et vêtements en quelques minutes.



Ce sont véritablement les premiers jours chauds de notre séjour au Mexique : nous sommes dans la Tierra caliente ! Cela se passe de traduction, je pense que vous comprenez l'idée...

D'Uruapan, notre ville de départ, nous avons observé des changements progressifs dans les paysages. Davantage de cactus parmi les arbres ; puis moins d'arbres ; et pour finir, les vaches cherchent l'ombre sous les cocotiers !


Les plages que nous découvrons sont de toute beauté : des paillottes et les vagues ; pas de grands complexes hôteliers qui occultent la vue, pas de vendeurs de chichis ni de voisins...

La Soledad :

    


Pichilinguillo, petite crique aux eaux bleues. Etienne décide de s'établir ici. Roman sans paroles :

    

    

Maruata, avec sa plage immense :

    


Au menu, poisson grillé (sauce pimentée), cerviches de poisson ou crevettes, soupes (de poisson), tacos (de poisson), le tout accompagné d'une noix de coco pour nous désaltérer... Tout est très bon et très frais.

Le matin, notre tente est entourée de traces que laissent de curieuses petites bestioles. Dès la nuit tombée, elles parcourent le sable, sans chercher à gagner la mer ou même à aller quelque part en particulier... Au matin, elles s'enterrent dans le sable au centre de monticules aussi grands que ceux laissés par des taupes.

Parmi nos visiteurs, ce crabe (Identification ? A vous les biologistes !) - mais pas de tortues. La saison est trop avancée et les bébés tortues ont déjà retrouvé le chemin de l'océan...

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 17:47

Nous voici prêts à repartir du village d’Angahuan, étape pour les courageux qui souhaitent monter en haut du volcan Paricutin (2 800m).


Ce volcan est le plus jeune du monde, surgi parmi les champs de maïs un beau jour de 1943.

Pour son éruption, beaucoup de cendres, une coulée de lave très visqueuse qui donne aux habitants des environs le temps de se mettre à l’abri. Pas de morts donc lors de son éruption mais une église engloutie sous la lave avec quelques pans de murs et un clocher encore visibles.

    

Un site certainement très beau si la nuée de touristes et de vendeurs ambulants n’en troublait pas la paix. Il ne faut donc pas venir à Angahuan uniquement pour l’église engloutie, sous peine d’être déçu…


Lors de notre arrivée dans le village, nous prenons un guide et des chevaux pour nous rendre jusqu’au volcan. Apparemment le chemin est long et difficile pour l’atteindre et sans guide, il est très difficile de trouver sa route.

Intox ! Il faut effectivement une bonne journée pour se rendre au volcan et en revenir mais des routards plus zélés ont parcouru le chemin seuls et ont su trouver leur route. Nous avons le sentiment d’être de vrais touristes sur nos montures…

    

Nous parcourons tout de même des paysages extraordinaires, le sol couleur cendre, la végétation très verte et des montagnes à perte de vue dans le bleu du brumeux du petit matin.





De près, le volcan pourrait ressembler à une taupinière, un cône très haut.


Un chemin monte en ligne droite jusqu’à son sommet et nous nous engageons sur cette voie. A chaque pas, le pied s’enfonce dans la cendre jusqu’à mi-mollet et glisse en contrebas. En 4 mètres, nous suons et soufflons.


Changement de technique et grimpette parmi les rares herbes et arbustes qui poussent entre les cailloux. Le chemin est plus aisé mais tout de même fatiguant.

Etienne et notre guide – un gamin de 10 ans – sont loin devant pendant que je souffle mais finalement nous nous retrouvons tous au sommet pour faire le tour du cratère.




La vue est toujours aussi belle avec la coulée de lave qui s’étend sous nos pieds.





Enfin, la descente, terminée en moins de 15 minutes et en courant, s’il-vous-plaît ! C’est très fun de « skier » dans la cendre ! Dommage que la montée coûte autant, on recommencerait volontiers…

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 17:03

Effectivement, nous ne sommes pas très réguliers dans nos nouvelles. Nous avons quitté la capitale et les connexions Internet se font plus rares au fur et à mesure que les villages rétrécissent…

Et notre emploi du temps est plus que chargé. Jugez plutôt…

- Lever en fonction de nos hôtes mais tôt afin de profiter des visites sans chaleur ni foule. Pour cette dernière, entre nous soit dit, ce n’est jamais vraiment un problème ;
- Site précolombien, musée ou centre historique le matin ;
- Déjeuner vers 15h ;
- Visites l’après-midi puis retrouvailles avec nos hôtes en fin de journée ;
- Repas, un p’tit verre et au dodo….

Au dodo ?… si seulement ! Etienne boit du vin, du pulque (sève du mangey, un cactus de la famille des agaves, fermentée et éventuellement parfumée avec toutes sortes de fruits) ; accepte de jouer les prolongations à 1h du matin, après une soirée déjà bien remplie ! Et c’est lui qui me pousse du lit le matin ! A croire qu’Etienne a été changé dans l’avion…

 

 Sur la place Garibaldi, à Mexico DF, avec Liliana et Juan
(la photo est floue mais votre dévouée paparazzi n'a pu faire mieux...)


Vous comprendrez donc qu’après tout cela, l’enthousiasme des scribouillards soit émoussé…



Maintenant, Patzcuaro...

Nous venons de quitter Patzcuaro, petit village de l’état du Michoacan, réputé pour son centre très bien conservé et son lac aux îles très touristiques. Merci d’ailleurs à Paulo qui nous a trouvé une chambre d’hôtel sur la place principale de Patzcuaro du jour au lendemain !

 



Ce village ne vole pas sa réputation avec ses bâtisses aux murs de torchis peints en rouge et blanc. Toutes les enseignes sont peintes en lettres noires au-dessus des portes du même rouge que les murs. C’est superbe. Et les toits s’avancent sur la rue, procurant un abri salutaire lorsqu’il pleut le soir.


    

Beaucoup de bel artisanat et un mercado très appétissant. Entre les stands de fruits exotiques, les femmes indiennes proposent des figures de paille ou des textiles tissés et brodés main.

Dans la rue, plus de combis que de voitures. On n’attend jamais longtemps pour rejoindre la gare routière ou se rendre au lac. Mais lorsqu’il pleut violemment, pas d’abri bus pour se protéger des gouttes !


Nous avons soigneusement évité de nous rendre sur les îles du lac, hauts lieux touristiques. Nous avons plutôt multiplié les points de vue de la terre ferme et apprécié la campagne environnante.


    


    


Etienne a vu son premier cratère de volcan après plus de 390 marches ! Mais ce que nous avons vu, était-ce vraiment le cratère ?...
(je vous donne un indice : non ! c'était une carrière. C'est fou le charme que l'on trouve à une carrière lorsqu'on croit que c'est un cratère...)

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 01:09

Vous demandez de nos nouvelles… et bien nous ne nous sommes pas encore écharpés, vous serez heureux de l’apprendre ! Nos sacs et les kilomètres ne pèsent pas encore sur notre moral et nous faisons bon ménage…


Nous venons de passer 15 premiers jours fabuleux : le pays est très beau – fait de bric et de broc mais très attachant et surtout envoûtant. Il fait chaud mais il y a toujours un peu d’air frais ; à 17 heures pluie battante.. c’est l’heure du goûter ! et il vaut mieux se garder des gouttes, elles mouillent beaucoup !

Nous nous faisons très bien à la cuisine – et Etienne au piment… Il a même essayé par inadvertance un piment vert, aïe aïe aïe !

Et surtout, nous avons rencontré en deux semaines beaucoup de personnes très sympathiques par le biais du site Couchsurfing. Vraiment, dans chaque maison où nous avons séjourné, nous avons trouvé générosité, gentillesse et beaucoup de moments vrais partagés dans la simplicité. Allez jeter un œil sur le site et si vous le pouvez, inscrivez vous ! Accueillez sans réserve chez vous, les rencontres valent la peine et cela vous fera également redécouvrir les monuments de votre région…

Ci-dessous les photos de nos amis du Mexique…


Liliana et Juan, de Mexico DF.




Marco, de Mexico DF




Marlon, de Tepepan, Xochimilco




Claudia, Chris, Julia et Hector, de Cuernavaca




Efrain, de Taxco



Paulo, de Morelia

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 01:13

Après avoir séjourné à Cuernavaca, deux jours très agréables à Taxco, ville à flanc de montagne.


Nous avons les constructions anarchiques et disparates de DF et Cuernavaca à l’esprit. Taxco nous envoûte donc littéralement avec ses maisons blanches étalées sur la montagne, ses rues pavées de pierres noires et blanches (du marbre nous apprend-on.)... Les marquages au sol sont faits de marbre ! So chic !



Partout des boutiques proposent bijoux et objets en argent : nous sommes dans la capitale de ce métal précieux et la mine se dessine au loin.



Dans le centre, Santa Prisca, église commandée par José de la Borda, qui tient sa fortune des mines d’argent : Dios da a Borda, Borda da a Dios (Dieu donne à Borda, Borda donne à Dieu) !


Prouesse architecturale car construite et décorée en seulement 8 années. Notre hôte, Efrain, nous fait découvrir les originalités de cette église : la Vierge est représentée enceinte, par exemple – ce qui ne se faisait pas à l’époque. Mais surtout une grande unité stylistique, des lustres à l’orgue allemand en passant par les tableaux de la sacristie.



Nous profitons de différents points de vue sur la ville et Etienne apprivoise son vertige.



Le soir, nous nous retrouvons tous ensemble autour d’un repas aux entrées françaises, aux plats italien et mexicain ; nous contemplons la ville un verre de vin à la main ; nous apprenons à danser ; Efrain et sa famille sont chaleureux et très généreux. Mission accomplie, Efrain : nous pensons que Taxco est l’une des plus belles villes du monde !


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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 01:00
Après notre séjour dans la Capitale, nous prenons le train pour Xochimilco, ville cernée par les multiples extensions de Mexico City.


Pas d'élément architectural notable mais des canaux, créés à l'époque pré-hispanique et encore existants aujourd'hui. Un patrimoine mondial de l'UNESCO qui draine touristes... et Mexicains en goguette.

Pour un Mexicain, la location d'une lancha (sorte de barque à fond plat) coûte une poignée de pesos par personne ; la sortie se fait entre amis et s'arrose de pulque ou de tequila tandis que les Mariachis jouent à la demande les classiques du répertoire mexicain.

Pour un touriste, le tarif gonfle et assure une journée réussie à l'heureux propriétaire de la lancha !



Le spectacle qui s'offre aux yeux de tous donne toutefois une idée plus précise de l'organisation de la capitale mexica avant la conquête espagnole. Rappelez-vous, Tenochtitlan était construite sur un lac...


Des îlots artificiels drainés par un réseau de canaux, tels que ceux visibles à Xochimilco, étaient en mesure de subvenir pour moitié aux besoins de la capitale aztèque et pouvaient donner jusque 4 récoltes par an - sans Roundup !


Aujourd'hui, beaucoup de constructions lépreuses, quelques vaches et peu de cultures mais l'ensemble reste - semble-t-il - entretenu.



Pour découvrir l'étendue des canaux de Xochimilco, vous pouvez zoomer sur notre carte Google, au sud de Mexico DF...
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